L' enterrement du père goriot - balzac
Balzac (20 mai 1799-18 août 1850)
L'enterrement du Père Goriot
Plan :
I) Les funérailles d'un pauvre raconté dans une optique idéaliste.
1. Le déroulement de la cérémonie : Les temps du récit Champs lexical de l'enterrement Hâte d'en finir Moment solennel Envie de partir, fuite des assistants.
2. Le rôle de l'argent :
Les filles du Père Goriot ont refusées de payer pour l'enterrement de leur père. C'est R et Bianchon qui doivent faire les démarches mais ils ne peuvent que lui payer un enterrement de pauvre. Ainsi, l'argent, qui est un perso' à part entière, suit jusqu'au bord de la tombe. Il n'y a aucun convoi, juste une voiture vie → L. 14/15. Alors que c'est le père d'une baronne et d'une comtesse. Les religieux font preuve de mercantilisme (=marchand) → L.12/13. Argent donné = nombre de chant et la durée de service → L.21. Même à une cérémonie aussi triste, l'argent compte toujours. Les différents détails pécuniaires sont mit en relief par des intrusions ironiques du narrateur très critique. Ces remarques rappellent qu'il ne faut rien attendre de désintéressé et de gratuit de l'église. Périphrase : « gens du clergé » → L.13. « Gratis » → L.13 : expression triviale pour traduire le mépris du narrateur. La prestation du clergé est assimilé à une prestation de service qui doit être payé. Preuve de professionnalisme → normalement l'église à la foi et n'est pas intéresse par l'argent. « L'un des fossoyeur … pourboire » → L.23 : comble du sordide, vénalité du fossoyeur, indécent. « au gain de quelques bons pourboires » : même un acte gentil de Christophe est aussi lié à l'argent. Par l'ironie du sort, c'est à lui que R va emprunter le pourboire du fossoyeur. C'est l'ultime humiliation pour R car Christophe est un domestique qui paye pour le P.G, et non les filles ou R qui sont socialement supérieur a C. Sans argent on a rien, même jusqu'à la mort. Dans cette cérémonie il n'y a rien