L'affaire christian clavier et jean sarkozy
A. L’affaire Christian Clavier :
Le point : En l'absence de toute revendication, les enquêteurs privilégient plutôt l'hypothèse d'un simple courrier malveillant relevant pénalement de l'incrimination de "menaces sous conditions de destruction d'une habitation". "En l'état, et après un examen minutieux d'une lettre, certes plus menaçante que quelques autres déjà reçues par Christian Clavier, les termes employés ne correspondent en rien aux habituels communiqués des organisations clandestines", a déclaré le procureur d'Ajaccio.L'acteur, qui avait confirmé une occupation "pacifique" de sa villa lors de son audition, n'avait pas porté plainte pour cet incident, contrairement à ce qu'avait affirmé le directeur général de la Direction générale de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard . En revanche, le procureur de la République d'Ajaccio avait ouvert une enquête pour violation de domicile et séquestration
Le figaro : Une mutation pleinement soutenue par Nicolas Sarkozy, a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, selon lui, le chef de l'Etat aurait expliqué : «Lorsqu'on est préfet on assume ses responsabilités». Avant d'ajouter, pour couper court à la polémique : «que le fait d'être président de l'Assemblée de Corse ou ami du président de la République ne devait pas entraîner le fait d'avoir moins de droits que les autres citoyens». Dominique Rossi, le coordinateur des forces de sécurité de l'île a été démis de ses fonctions et a été remplacé par Gilles Leclair, numéro deux de la direction centrale de la police judiciaire. Pour le ministère de l'Intérieur, Dominique Rossi n'a pas su empêcher l'occupation de la villa de Christian Clavier alors même qu'il avait été informé de l'intention des nationalistes dès le vendredi soir, la veille de l'incident.François Bayrou a dénoncé «le fait du prince» : «Parce que monsieur Christian Clavier, qui est un ami de vacances du président de la République, a eu