L'alimentation
Depuis le premier soupir de l’être humain, ce dernier se voit dans l’obligation de satisfaire les besoins de son corps, qui est en fait son intermédiaire avec tous les éléments et réactions du monde dans lequel il vit. Ce même monde est le théâtre d’une tonne de réactions autant chimiques que physiques. L’être humain, auquel nous nous identifions, est un des acteurs principaux de ce théâtre, qui lui-même contient les éléments essentiels à la survie de notre acteur. Alors comme tout organisme vivant, il se doit de se procurer un carburant essentiel à ses interactions avec le monde. Ce carburant, que l’on appelle « énergie », provient du besoin de plus capital des vivants : l’alimentation.
Du berceau du monde d’Afrique, aux Mayas d’Amérique du sud, jusqu’à maintenant, l’alimentation est au cœur de l’activité humaine. C’est le principe de base de la vie. L’environnement d’une population influence grandement son mode de vie, qui lui, affectera de façon aussi importante la nutrition de cette population. Qu’une communauté soit axée sur la chasse et la pêche, comme l’ont été la plupart des tribus amérindiennes d’Amérique du Nord, ou plutôt simplement sur le simple fait de consommer entre 2000 et 3000 calories par jour comme nous le faisons presque tous actuellement, notre alimentation demeure autant primordiale.
Toutefois, il est bien clair qu’à travers le temps, les perceptions ont changé. Par exemple, notre société, animée par un fort capitalisme lui-même dirigé par l’individualisme, projette une vision surréelle de l’être humain parfait. Les diètes et les régimes alimentaires sont au cœur de nos réflexions individuelles. C’est aussi de cette façon que, surchargés par cette vision de surréalisme, plusieurs abandonnent au profit de la malbouffe, au profit de la société. Ainsi, voulant trop s’adonner à la culture de la perfection, nous perdons pied, réalisant à quel point l’alimentation dirige notre corps.
De cette façon, nous nous dirigeons