L'altérité est-elle encore possible aujourd'hui?
Dans le début du texte, Freud montre déjà que l’on ne sait pas ce qui se passe dans notre psychique, que l’on n’est pas conscient de toute notre activité psychique. La première phrase est l’énoncé de la thèse.
En effet, Freud dit : « Le psychique ne coïncide pas en toi avec le conscient. Qu’une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n’est pas la même chose ». Par la première partie de la phrase, il veut dire que le psychique et le conscient ne forment pas qu’un mais que le conscient n’est qu’une partie ( infime ) du psychique en nous. Dans la seconde partie de la phrase, il insiste sur le fait que tout ce que produit l’activité psychique n’est pas forcément perçu par la conscience mais que l’on en est « par ailleurs informé », c’est-à-dire par les maladies d’une part puis par la psychanalyse d’autre part. L’idée de l’auteur est qu’il existe dans notre psychique deux « parties » différentes : le conscient et l’inconscient psychique ; l’inconscient s’exprimant par ses effets : les maladies, les lapsus, les rêves, la névrose, la psychose… Selon lui, le moyen de remonter de ces effets à leur cause(s) est la psychanalyse.
Cette première étape nous amène à nous poser la question suivante : peut-on se contenter des