L'art et la littérature dans la guerre
I) Nécéssité pour engager la reflexion d'être accroché par un document
A) Document visuel
Un document visuel impose une interpretation du spectateur, il l'interpelle imediatement et de manière forte. La lecture de l'image est plus spontanée et repose d'avantage sur le ressentie et les sentiments tels que l'empathie, le dégoût, l'admiration etc. ex : Guernica, Picasso; Le dessin de Plantu.
B) Le genre du théatre
L'echange théatrale qui oppose des points de vue antagonistes, soulignés par le registre polémique ou pathétique permet d'inciter le spectateur à prendre parti et à se forger une opinion face à un sujet aussi sensible que la guerre. Le lecteur/spectateur s'identifie aux personnages. ex : Les justes, Camus etc.
Transition: Mais l'immédiateté de l'émotion et le choc devant les horreurs de la guerre ne suffisent pas pour entamer une démarche de reflexion.
II) Nécessaire d'avoir des bases solides, un point de vue objectif et des faits réels
A) Le genre autobiographique
Le témoignage, l'autobiographie permettent de donner l'epaisseur du vécu et engagent à se positionner par rapport à des événements passés ou actuels. ex : Le journal d'Anne Frank
B) Les essais
Un essai ou un texte d'idées posent les enjeux avec un soucis de clarté et un raisonnement construit. ex : L'artice "Paix"; Enciclopédie, Diderot
Transition: Un témoignage pris sur le vif et un dialogue argumentatif permettent d'engager la reflexion mais il est interessant de solliciter l'esprit critique du lecteur.
III) Toutefois pour engager la reflexion, il est préferable que l'argumentation soit implicite et qu'un seul point de vue ne soit imposé
A) Un discours drogmatique n'engage pas l'esprit critique et clôt la reflexion. ex: Priam et son point de vue sur l'heroisme des nations
B) Le conte philosophique
Les procédés indirects de ce type d'ouvrage sont efficaces pour