L'economie mondiale
C’est cette même photosynthèse qui a permis ensuite aux végétaux de travailler sans relâche pendant des millions d’années à capturer le carbone présent dans l’atmosphère et à le stocker dans le sous-sol, jusqu’à ce que le taux d’oxygène soit suffisant pour qu’apparaissent des animaux dotés de poumons, capables de se déplacer sur la terre ferme ou dans les airs. Libérés des racines par lesquelles les végétaux se nourrissent et fournissent de la matière organique au sol, ces animaux ont du alors trouver une « technologie embarquée » pour assurer leur survie : ce furent les « chaînes alimentaires ».
D’un maillon à l’autre de ces chaînes, ce sont encore, sous forme de nourriture, des transferts d’énergie qui s’effectuent dans le but de satisfaire les besoins vitaux des organismes vivants comme maintenir au bon niveau la température interne du corps ou se déplacer pour toutes sortes de raisons : chercher à manger, fuir le prédateur ou rencontrer l’âme sœur.
L’être humain n’échappe pas à cette règle fondamentale de la biologie, mais il a su probablement assez tôt faire fonctionner un cerveau peut-être un peu plus développé que celui des autres espèces pour commencer à maîtriser et exploiter plus efficacement l’énergie que la nature mettait à sa disposition. La maîtrise du feu, la construction d’abris puis de maisons, la confection de vêtements, l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, l’invention des bateaux à voile et des moulins à vent, et encore bien d’autres événements, toutes ces grandes étapes qui ont jalonné le développement de l’humanité ont à voir avec l’énergie et avec