L'ennui à l'école
TD Psychologie de l’éducation
L’ENNUI A L’ECOLE
1. Introduction :
C’est une vérité de Polichinelle : de nombreux enfants s'ennuient à l'école...
Globalement, 19 % des élèves bâillent aux corneilles en classe, selon une enquête CSA effectuée auprès de parents d'élèves pour le compte de l'Unapel (Association des parents de l'enseignement privé). Un pourcentage qui culmine à 27 % si l'on s'intéresse aux seuls collégiens, et se maintient à 23 % pour les lycéens.
Si l’ennui semble donc être devenu le mal du siècle, se cache en fait sous ce mot, une grande diversité de sens, selon qu’on le considère sa forme littéraire, philosophique, ou psychopathologique. Essayons d’en trouver le point commun pour en dégager une définition sur laquelle baser la suite de notre travail.
Etudions ensuite comment l’ennui se manifeste chez l’élève.
Nous verrons par la suite quelles en sont les causes profondes.
Puis nous terminerons par étudier quels sont les divers remèdes dont nous disposons pour lutter contre l’ennui à l'école.
2. Q’est ce que l’ennui de l’élève? Définition et spécificités
Si l’ennui est connu de tous, comme réalité incontournable de la vie, il n’en reste pas moins une affection bien plus complexe qu’il n’y paraît. Derrière les « Je m’ennui, je ne sais pas quoi faire », se cache en effet une multitude de formes d’ennui.
Si un consensus se dessine pour désigner l’ennui comme représentant « le désintérêt, l’absence ou la perte d’idéal, le désoeuvrement, le vide, le néant, le désespoir, le découragement, un certain dégoût de vivre, l’usure de la répétition », se pose alors la question de savoir si cet ennui tient plus du « Je ne désire rien » ou du « Je désire quelque chose sans savoir quel est cet objet de mon désir ».
De la réponse à cette question, on entendra l’ennui dans son aspect négatif mal imaginaire (Alain), paresse et perte de temps inutile, soit au contraire, dans son aspect
positif,