L'evolution de la population française
I/ 1945-1975
L'ONU a proposé que la France (et le reste de l'Europe occidentale) de remplacer les pertes de sa population et de maintenir son ratio de l'âge des jeunes à travers un programme d'immigration massive . La France veux garder une population jeune.
L'essor démographique 1945
C'est une des causes majeures du renouveau de la société française. La guerre et l'occupation ont affaibli le potentiel démographique français : la France a perdu 600 000 hommes pendant la guerre. La démographie a donc été indirectement amputée d'un million d'âmes. 800 000 invalides attendent d'être secourus.
Mais la politique nataliste esquissée avant 1939 est continuée à la Libération par des mesures incitatives (allocations prénatales et de maternité, quotient familial pour l'impôt direct). La famille est à l'honneur : la natalité se redresse très vite (21, 4 pour mille en 1946) et se maintient à 18-19 pour mille jusqu'au début des années 1960 : c'est le baby-boom, on dépasse alors les 800 000 naissances par an. Parallèlement, la mortalité baisse. Le progrès démographique est donc net : la population française passe de 40, 5 millions et 1946 à 46, 4 millions en 1962 et 52 millions en 1973, alors que le baby boom a cessé depuis 1964 et fait place au baby-flop en 1974.
Pourtant, la France reste sous-peuplée et fait de nouveau appel à l'immigration de travailleurs. L'Office National de l'Immigration est d'ailleurs fondé en 1945. La politique d'immigration a pour résultat le triplement des entrées (150 000 entrées de 1955 à 1960) et l'immigration est renforcée par l'arrivée des 900 000 Algériens fuyant leur territoire et les massacres (les Pieds-noirs). Une évolution démographique problématique à partir de 1973
La crise fait chuter brutalement la natalité qui de 874 000 naissances en 1973 passe à 720 000 naissances en 1976. Malgré les efforts de redressement de l'Etat (qui relance la politique familiale en