L'extradition en belgique
En Belgique
L’extradition
Titre 1 : l’extradition passive
Chapitre 1 : Introduction :
Section 1 : le concept d’extradition passive :
L’extradition passive, c’est la procédure par laquelle l’autorité belge remet à une autorité étrangère, à sa demande, une personne, soit pour entamer des poursuites contre elle, soit pour lui faire purger une peine. Cette demande ne peut être acceptée par la Belgique que dans le respect de certaines conditions de fond et dans le respect d’une procédure bien spécifique .
Section 2 : Le droit applicable :
L’extradition passive est en grande partie réglée par la loi du 15 mars 1874 ainsi que la loi du 31 juillet 1985 modifiant cette dernière. Néanmoins, quand l’extradition se situe dans un contexte multinational, la Belgique a dû signer des traités bilatéraux et des conventions multilatérales se détournant plus ou moins fortement du droit belge ; car même lorsque l'assentiment à un traité international, exigé par l'article 68, alinéa 2, de la Constitution, est donné dans la forme d'une loi, le pouvoir législatif, en accomplissant cet acte, n'exerce pas une fonction normative.
La Belgique connait néanmoins 3 autres systèmes d’extradition que le système de droit commun par lesquels tous les traités bilatéraux signés par la Belgique sont abrogés après la ratification de ces conventions. : a) l’extradition entre pays membres du Benelux basée sur le traité d’extradition et d’entraide judiciaire en matière pénale du 27 juin 1962 b) l’extration entre pays membres du conseil de l’Europe basée sur la convention européenne d’extradition du 13 décembre 1957 c) l’extradition entre les pays membres de l’espace Schengen ; la convention d’application de l’espace Schengen contient certaines dispositions spécifiques qui peuvent s’appliquer entre les pays