L'impact de la crise financiere sur l'economie algerienne
La crise financière internationale que connaît l’économie mondiale actuellement, a pour origine l’effondrement aux Etats-Unis d’Amérique du marché des crédits immobiliers dit « Subprimes[1] ». Il s’agit d’un crédit immobilier hypothécaire à taux variables, indexés sur les taux directeurs de Banque Fédérale Américaine (FED - Federal Reserve). Ces crédits ont été massivement octroyés à des ménages américains modestes (peu solvables). La capacité d’emprunt des ménages a été calculée sur la valeur de la maison achetée, contrairement à la pratique bancaire algérienne où la capacité d’emprunt dépend des revenus et salaires.
L’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis d’Amérique a précipité l’effondrement du marché des Subprimes. La crise s’est aggravée suite à un manque de liquidité dans les transactions interbancaires ; conséquence directe d’une raréfaction globale du crédit, et d’un manque de confiance entre les banques. Ainsi, la crise financière s’est propagée à l’économie réelle et s’est diffusée internationalement à partir du début 2008. Tout ceci a poussé les gouvernements à engager des plans de relance finances par la dette. Cette crise est considérée comme la crise financière la plus grave depuis celle de 1929, et entraîne depuis l’automne 2008 des bouleversements majeurs internationaux, et a notamment provoquée la disparition d’établissements de crédits historiques et réputés. Ses conséquences se font également ressentir en Algérie.
Rappelons que l’Algérie enregistre ces dernières années, le début d’un décollage économique très perceptible. Cependant, l’économie algérienne reste très fragile (dépendance sévère vis-à-vis des cours de pétrole, importations massives,…etc.). L’économie algérienne est une économie mono exportatrice d’hydrocarbure. C’est une économie dont les principaux biens exportés sont le gaz et le pétrole. En dehors des hydrocarbures, l’économie algérienne n’exporte presque rien. Les exportations