L'idée d'inconscient est-elle une menace pour notre liberté ?

Le terme liberté a trois sens en philosophie. Tout d'abord, il y a le libre arbitre. La liberté est un pouvoir mystérieux qui nous permet de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par l'un d'eux. Puis, on trouve la liberté de spontanéité. Elle s'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : c'est l'état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. Enfin, on a la liberté du sage. C'est l'état de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. Le mot inconscient vient du latin in qui signifie « non » ou « contre » et de concire qui signifie « avoir connaissance de ». Ce terme peut avoir deux sens. Tout d'abord, on a le sens négatif. Il peut en effet désigner ce qui dépourvu de conscience, comme une conscience affaiblie. De plus, on a le sens positif du mot inconscient, comme une structure fondamentale du psychisme possédant un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Il existe trois types d'inconscient. Freud remet en cause les données de la conscience qu'il juge lacunaires, c'est-à-dire imparfaites, et insuffisantes pour expliquer certains phénomènes. On peut alors se poser la question suivante : l'idée d'inconscient est-elle une menace pour notre liberté ? Autrement dit, avec la théorie de l'inconscient, l'Homme est-il responsable, maître ou encore libre de ses actes, ses pensées ?

Tout d'abord, nous allons évoquer l'inconscient du corps. Ce dernier est concerne tous les aspects vitaux du corps tels que la respiration, la digestion, la circulation, … En effet, nous ne contrôlons pas toutes ces actions. Nous pouvons également citer les réflexes comme le clignements des paupières ou encore les tics. Les tics consistent en des contractions répétées, soudaines, brusques et brèves d'un muscle ou d'un groupe musculaire qui sont toujours les mêmes chez un même sujet. Par exemple, un clignement exagéré de la paupière