L'injustice
Fils de bonne famille, il est le benjamin d'une fratrie de quatre garçons. Employé d'une compagnie d'assurances,il se laisse entrainer en fréquentant quelques mauvais garçons. Condamné une première fois à un an de prison pour avoir utilisé des chèques volés, il veut changer de vie une fois libéré. Il devient l'homme de confiance d'un garagiste qui, plus tard, s'avérera être un militant du Service d'action civique (SAC). Accusé d'avoir été l'instigateur du meurtre de ce dernier par de faux témoins, qui seront condamnés ensuite pour subornation de témoins, il écope de quinze ans de réclusion en 1970, malgré ses protestations d'innocence.
En milieu carcéral, il persiste sans relâche dans ses manifestations. Malgré tout, il passera sept ans en prison. Il est libéré par grâce présidentielle (pour des raisons médicales) en 1977 après une grève de la faim d'un mois et vingt-huit jours. Il est « aux portes de la mort » et pèse 47 kilogrammes. En 1985, hébergé chez l'un de ses amis, Jean Claude Lézier Président de Radio 20/20 dans le 20e arrondissement de Paris, il fait de nouveau une grève de la faim pour être entendu. Il est rejugé en 1985 et acquitté le 25 avril de cette année. Pour obtenir son procès de révision, il est allé jusqu'à se couper deux doigts pour les porter au ministère de la Justice, à l'intention du Garde des Sceaux. En 1983, il avait également avalé des manches de fourchettes.
Le 10 novembre 2005, il s'est tiré une balle dans le pied pour protester contre le refus de la commission