L'or tombe sous le fer. genette
Gérard Genette introduit son étude par la thèse des historiens de l’art et des esthéticiens sur la vitalité dans le baroque où il régnerait la fluidité, l’expansion et la profusion. Cette vision de l’Eternel Baroque est réfutée par Genette qui ne perçoit celui-ci malgré sa richesse que par une géométrie matérielle. Il appuie son interprétation à travers un parallèle entre l’utilisation de la fleur chez un poète de la Pléiade, Ronsard, et des poètes baroques. Il dénote une absence de « parfum » dans l’usage des seconds, qui auraient perdu toute leur unité substantielle. Le titre même semble appuyer son propos, « l’or tombe sous le fer » est interprété par l’auteur comme un duel de matériaux nobles, une matière pour un objet. « Le blé tombe