L'éloge de la plante pour une nouvelle biologie
Francis Hallé
Chapitre 1 : Les Plantes , Les Animaux Et Les Hommes
Ce premier chapitre a pour fin d’amener le lecteur sur le thème récurrent du livre : La plante n’est pas considérée à sa juste valeur par l’Homme, qui préfère se mettre en avant lui-même et, à la rigueur, s’intéresse aux animaux car ils lui ressemblent vaguement, mais très peu à la flore. Francis Hallé nous explique que, depuis toujours, la plante vit dans l’ombre de l’animal. Déjà dans le monde biblique, l’auteur cite « l’erreur de Noé » où Noé ne sauve que des animaux , mais pas de végétal. Ce constat se fait aussi pour les peintures rupestres où les plantes ne font à aucun moment acte de présence « À Lascaux déjà on ne voit rien de végétal ; l’animal-roi semble occuper tout l’espace de dévotion ... » Lieutaghi, ethnobotaniste) L’auteur nous explique qu’au XVIIIème siècle, le monde végétal est souvent rattaché au monde animal dans les ouvrages scientifiques (page 22 ) . Les scientifiques ne pouvaient raisonner végétal sans penser animal. « Nous contempler le nombril » dit-il, placer l’humain ( et donc le monde animal puisque nous sommes des animaux ) en tête du podium et laisse derrière lui les végétaux , dépendant de la volonté de celui-ci. Raisons historiques, donc, qui se retrouvent aujourd’hui avec la déforestation où les hommes s’intéressent plus à la disparition des habitats des animaux plutot qu’à ceux des plantes Il démontre ensuite que la femme serait plus sensible donne plus d'importance aux plantes (senteurs beauté) tandis que l'homme dans toute sa virilité préfère la puissance de l’animal et l’autorité qu’il peut avoir sur lui. Enfin, Francis Hallé démontre ce désintérêt de l’homme envers la flore par l’omniprésence des plantes : elles sont partout, par exemple : le pissenlit qui pousse partout et notamment au bord des routes.
Chapitre 2 : Voyage Au Pays De La Forme
Au cours de ce chapitre, l’auteur