Arrivée à l’hôpital de jour de Saint Pierre du Mont, j’ai pu passer la première semaine en temps informel et ce n’est que le lundi suivant où j’ai pu me joindre à divers ateliers. J’ai voulu traiter ici de l’activité poney. Ce n’est pas ma rencontre formidable avec Poly le poney et ses sabots redoutables qui ont orienté mon choix mais, il s’agit de l’un des seuls ateliers dont nous n’avons pas eu le temps d’évoquer durant le module. De plus, c’est aussi celui où j’ai pu assister à deux séances consécutives. Mais concrètement, Pourquoi utilisé l’animal comme médiateur et surtout le poney? Le cheval est limité dans sa compréhension de notre langage verbal bien qu’il soit capable de réagir à un nombre important de mots. Il communique plus particulièrement par le corps et ses sens sont plus affinés ce qui lui permet de percevoir nos ressentis même si nous ne les exprimons pas par la parole. Il vit donc dans le monde du sentir comme l’est d’une certaine manière Lilian qui réagit à notre état émotionnel, l’expression de notre regard, au ton de notre voix plutôt qu’au contenu de nos paroles. Il y a donc une similitude permettant peut être d’ouvrir une relation privilégiée.

Dès le lundi, je demande donc aux deux référents de l’activité poney si je peux y participer. Après leur autorisation, me voila partie au centre équestre de Canenx en compagnie de Lilian et Vincent atteints tous deux de troubles envahissants du développement. J’ai, d’ailleurs, pu renouveler cette expérience la semaine suivante ce qui m’a permis de percevoir un certain déroulement dans la réalisation de cette activité. Bien entendu, j’expose ici mes propres ressentis qui ne se basent que sur peu de temps. Avant l’atelier, je peux remarquer qu’il s’agit pour Vincent et Lilian de se projeter dans cette rencontre notamment en préparant leurs bottes la veille. Mais aussi le jour même, en n’oubliant pas le pain dur, petite gourmandise pour nos deux poneys ou encore en mettant l’équipement de base du