L'état et la mondialisation
A l’inverse de la majorité des auteurs qui ont traité de ce sujet, Samy Cohen, dans son ouvrage : «La résistance des États : Les démocraties face aux défis de la mondialisation, 2003» essai de montrer une réalité différente de ceux qui défendent le déclin de l’État. Selon l’auteur, certes, « l’État n’est plus seul» (Cohen, 2003), Les ONG, firmes multinationales, opérateurs financiers, terroristes, trafiquants, mafias. Ces «nouveaux» acteurs «transnationaux» interviennent de plus en plus dans la gestion des affaires quotidiennes mais pas au point de parler d’un, «nouveau partage du monde» (Cohen, 2003), entre l’État et ces nouveaux acteurs. Selon lui, Le crime organisé est une menace pour l'État, pas les ONG qui travaillent parallèlement avec l’État et sont pour la plupart des «sous-traitants». Les «déclinistes» disent que Les «vieilles» démocraties occidentales seraient les plus affaiblies, l’auteur pense plutôt le contraire en disant que ce sont elles qui résistent le mieux. Le terrorisme international a redonné une nouvelle force à l’État. Les pressions croissantes des ONG ont élargi les activités des États et ont amélioré son rendement. Les «transnationalistes» pensent que l’État est impuissant face à des phénomènes comme l’immigration clandestine, le crime organisé, blanchiment d’argent. Etc. Samy Cohen pense que ceci vient de fait que ces activités «sont tolérées par des régimes démocratiques parce qu’elles leur fournissent des revenus substantiels» (Cohen, 2003). L’affaiblissement de l’État par ces acteurs, parait clairement dans le domaine du commerce international, le contrôle des frontières, la sécurité qui est et était toujours un domaine très important pour les États. Les «transnationalistes» soulignent que le commerce international serait le règne des multinationales, d’entreprises transnationales et signerait un recul irréparable de l’État. Susan Strange écrit dans son ouvrage (The Retreat of the State : The Diffusion