Comportements ou profil de l’intrapreneur :

L’intrapreneur est un salarié qui lance une initiative visant entreprendre quelque chose de novateur au sein de l’organisation. On peut dresser une typologie de huit comportements intrapreneuriaux.
L’intrapreneur réservé :
Comme l’adjectif l’indique, cet individu est hésitant. Il ne voudrait pas sortir du cadre de la description de son postes et des tâches qui leurs sont associées. C’est uniquement ce contexte organisationnel qui l’amèneront à innover, mais toujours à la marge.
L’intrapreneur encadré :
Contrairement à l’intrapreneur réservé, celui-ci cherche à prendre quelques risques. Ses initiatives ne sont pas toujours comprises, générant de la frustration. Voulant par la suite travailler dans l’anonymat, il décide de quitter l’entreprise pour rejoindre d’autres organisations plus entreprenantes ; ou même créer sa propre structure.
L’intrapreneur hardi :
Il se trouve dans la même situation que l’entrepreneur encadré à la seule différence qu’il ose lancer des projets entrepreneuriaux ambitieux, transgressant ainsi la culture et les normes de l’organisation. Il y a également un fort risque de le voir quitter l’entreprise pour une organisation beaucoup plus entreprenante.
L’intrapreneur insurgé :
Il est plus provocant et entreprend quitte à créer une situation conflictuelle avec son entreprise. Il la quitte généralement.
L’intrapreneur confirmé :
Il est dans un environnement qui à la fois encourage l’initiative et laisse de l’autonomie pour poursuivre un projet. Il est peu incité à créer sa propre structure, trouvant ressources, encouragements et sécurité au sein de l’organisation.
L’entrepreneur :
A la différence de l’intrapreneur, l’entrepreneur est récompensé par les profits de sa structure, et supporte seul (ou avec un ensemble de partenaires), les risques associés à l’innovation. L’intrapreneur a tendance à moins percevoir le risque que l’entrepreneur.
L’employé exécutant :
Ils constituent la