L’essor du capitalisme et la naissance des doctrines sociales.
Introduction
Avec l’évolution de la société et le développement des problèmes sociaux au XIXe siècle, certains penseurs ont voulu mettre fin au capitalisme pour améliorer le sort des prolétaires. Pour y parvenir, ils avaient initié deux grandes doctrines sociales. Les progrès de ces dernières ont bouleversé la société européenne.
Développement
L’essor économique issu de la révolution industrielle du XIXe siècle bouleverse les structures sociales traditionnelles. La « question sociale » domine le siècle et explique l’essor des doctrines sociales dont les plus importantes sont le socialisme et le syndicalisme.
Le socialisme est un ensemble de théories visant à éliminer les inégalités sociales pour créer une société plus juste et plus humaine.
Apparue vers 1830, le terme désigne plus largement, l’ensemble des théories qui dénoncent les abus du capitalisme libéral, prônent le remplacement de la société privée des moyens de production et d’échanges par la propriété collective et souhaitent créer une société d’hommes et de femmes libres et égaux, sans patrons ni prolétaires.
L’accord sur les objectifs s’accompagne cependant d’une divergence sur les moyens d’y parvenir : la réforme ou la révolution. C’est pourquoi, on distingue trois (3) types de socialisme : le socialisme utopique, le socialisme scientifique et l’anarchisme.
Par contre, plus concret, le syndicalisme est un mouvement ouvrier dirigé par des associations de travailleurs ( syndicats) luttant pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs membres.
En effet le syndicat est une association de personnes ayant pour pour but la défense d’intérêts communs, matériels et moraux, spécialement dans le domaine professionnel.
On distingue également trois types de syndicalisme : le syndicalisme réformiste, le syndicalisme révolutionnaire (comprenant deux courants : les autonomistes et les engagés) et l’anarcho- syndicalisme.
Le