Même avec de nombreux défauts et faiblesses, l’artiste (ici le poète) reste un être supérieur. En effet, le poète est supérieur aux autres hommes, on le montre au v.2 « vastes oiseaux des mers », au v.3 «indolents compagnons de voyage »au v.6 « ces rois de l’azur » au v.7 « grandes ailes blanches » au v.9 « ce voyageur ailé » au v.13 « prince des nuées » et au v.16 « géant ». Toutes ces sublimations servent à mettre en valeur l’Albatros, ainsi à l’aide de figure de style comme l’hyperbole au v.16 « géant », le poète exagère les traits de l’animal. Le poète utilise aussi de nombreuses personnifications comme « voyageur ailé » le comparant à un humain afin, encore une fois de glorifié l’animal. Il le fait d’ailleurs encore une fois en employant des termes tels que « rois, prince » qui donne une royauté à l’animal. C’est figures de style permettent alors de réellement mettre en valeur le poète face aux autres hommes, c’est ce qu’on appelle le stoïcisme. Au vers 15, « le poète est semblable au prince des nuées » nous montre qu’il est comparé au prince des nuées, lui-même comparé à l’Albatros. On a donc une comparaison entre le poète et l’Albatros au lieu d’une comparaison entre le poète et l’équipage. Le poète est donc différent des autres hommes et surtout supérieur à eux. De plus, on remarque que plus on avance dans le poème, et plus le champ lexical du ridicule laisse place au champ lexical du sublime. Ainsi, l’auteur veut montrer qu’avec le temps, le portrait laisse une évaluation positive et que donc, avec le temps le talent du poète sera un jour reconnu. De plus, on remarque l’utilisation du pluriel au vers 1 avec « les hommes d’équipage » et du singulier au vers 9 avec « ce voyageur ailé ». On comprend donc que l’Albatros est seul contre plusieurs marins et que, normalement il devrait être plus faible. Mais tout au long du poème il reste fort et ne se laisse pas vaincu, triomphant alors, même contre l’équipage plus nombreux.$ Le poète est donc aussi un être