La 5ème république a connu 3 périodes de cohabitation remettant alors en cause les manœuvres de De gaulle lorsqu’il a voulu instauré un équilibre des pouvoirs en 1958. En effet les parlements ayant énormément de pouvoir durant la 4ème république, l’exécutif était excessivement désavantager. De Gaulle à donc définit les nouveaux pouvoirs, afin de mettre au même niveau l’exécutif et le législatif.
La cohabitation est un paradoxe politique dans lequel une majorité l’emporte durant un mandat présidentiel au législative remettant en cause le pouvoir présidentiel. Elle fait basculer le pouvoir dans les mains d’un parti adverse, opposé qui va donc gouverner d’une manière différente à l’intérieur du pays. Néanmoins le président gouverne toujours et a toujours une place dans l’institution même s’il ne peut plus appliquer sa politique intérieur
Les périodes de cohabitions ont été l’objet de nombreuse critique, certain pense que la cohabitation est une manière d’appliquer une démocratie permanente, en alternant chroniquement le pouvoir en fonction des besoins du peuple. D’autre pense qu’elle freine les réformes d’un gouvernement qui doivent être pris sur le long terme pour en voir les effets. La France à connu 3 cohabitations jusqu’à aujourd’hui, on en a limité les effets sous Jacques Chirac en abaissant le temps d’attente entre les élections législatives et présidentiel et en raccourcissant le mandat septennal.
Hormis les débats quelle peut engendrer la cohabitation reste intéressante car elle permet de redéfinir les pouvoirs des institutions et des acteurs politiques lorsqu’elle est effective. Le rôle du chef de l’état se trouve redéfini par des abstentions qu’il concède à la majorité adverse tout en restant actif à sa manière en s’occupant par exemple de politique internationale dont il garde des prérogatives ou en devenant chef de l’opposition. Mais quel est l’importance du président de la république dans les institutions en période de cohabitation ?

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