Y a t-il une vérité des apparences ?
Dès lors, la question de la confiance à accorder aux apparences se pose et il serait donc intéressant de se demander : Pouvons-nous être certains de la vraisemblance d’une vérité ? La vérité est-elle différente pour chacun d’entre nous ou est-elle unique et universelle ? Comment peut-on atteindre la vérité relativement aux apparences ? Peut-on accorder de la valeur aux apparences et dans ce cas y a-t-il réellement une vérité qui en découle ?
I. La critique du sensible
1. L’apparence est sensible.
Relève du domaine du sensible. Perçue par le sens et non pas par l’entendement. Or le sensible est soumis au changement, au devenir. Pas de permanence de l’apparence. Ce qui m’apparaît avec telle ou telle qualité, comme le morceau de cire donné en exemple par Descartes dans les méditations métaphysiques, peut la perdre et m’apparaître autrement. La vérité au contraire doit me montrer ce qu’est la chose même : l’apparence ne fait que