École sécuritaire
1) la violence contre les objets
Le vandalisme, moins fréquent dans notre pays que dans les grandes agglomérations et leurs „quartiers chauds“ ne peut être évité qu’en responsabilisant les élèves, c.-à-d. en créant des structures de participation démocratique et en créant des écoles qui ressemblent moins à des casernes qu’à des lieux de vie accueillants et agréables. Il faut également investir plus dans l’entretien pour éviter l’effet “ boule de neige ”.
2) la violence entre élèves
Comme je viens de le dire, cette violence se passe souvent en dehors de l’école ou dans des endroits mal ou non surveillés. Nous ne disposons pas de chiffres fiables indiquant une augmentation de la violence dans les écoles. L’étude européenne “
Violence in schools ” a bien démontré que dans aucun pays européen, on constate une augmentation d’actes violents. Le rapport autrichien parle d’une “Wandersage”, un mythe qui apparaît là où un fait divers le fait émerger. Ni les statistiques des polices (plaintes), ni celles des établissements d’assurances (demandes de dédommagement) ni les études scientifiques sérieuses ne justifient l’argument d’un climat de violence accrue à l’école.
3) La violence d’élèves contre les enseignants
Inexistante parmi les enfants, la violence contre enseignants se traduit parfois par des évènements tragiques allant jusqu’au meurtre commis par des jeunes, souvent avec l’arme de leurs parents. Là encore il s’agit de cas rarissimes qui sont malheureusement gonflés par le presse de boulevard pour démontrer que le monde et le gouvernement au pouvoir sont pourris et qu’il faut appliquer une politique de “ tolérance 0 ” pour remédier à cette situation intenable.
4) La violence des enseignants contre les élèves
Cette forme de violence est malheureusement beaucoup plus fréquente que l’inverse.
Au cours des années, elle a revêtue dans la majorité des cas la forme d’une violence
psychique