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Une vision cynique et outrée de la société de consommation

Pour Beigbeder, la société de consommation est prête à nous faire avaler tout et n’importe quoi tant que cela rapporte : que ce soit du gavage de nourriture ou du gavage intellectuel, tout est bon à prendre, peu importent les conséquences. Dans les premières pages du roman, l’auteur fait une liste affligeante des horreurs que nous sommes prêts à avaler : poulets transgéniques, vaches folles, poissons gavés… Le tout sans prêter attention à toutes les maladies qui se profilent, qui nous rongent à petit feu : « Autrefois les poulets mettaient trois mois à être adultes ; aujourd’hui entre l’œuf et le poulet vendu en hypermarché s’écoulent seulement 42 jours dans des conditions atroces […] Les vaches laitières sont nourries avec du fourrage ensilé qui fermente et leur donne des cirrhoses. […] Les manipulations génétiques introduisent du poulet dans la pomme de terre, […] de l’homme dans la tomate. Parallèlement, de plus en plus de trentenaires attrapent des cancers du rein, de l’utérus, du sein ». Il en va de même pour les appareils électriques : autrefois ils étaient réputés pour leur résistance

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