Aladin, ou la lampe merveilleuse

par

Une morale intrigante

Comme vu précédemment, le conte s’accompagne presque toujours d’une morale. Celle-ci permet de faire réfléchir le lecteur sur les éléments de sa vie, son comportement, son caractère, ses actions. Le rôle de la morale est de permettre de reconnaître ses torts, ainsi que ceux des autres, d’apprendre à reconnaître les actions coupables des bonnes actions, et d’inciter le lecteur à s’améliorer. Mais la morale que nous enseigne le conte d’Aladin a de quoi surprendre ; en effet, elle ne prône pas les valeurs habituelles.

 

1. Un héros antipathique

 

Dès les premières pages, l’auteur nous décrit un jeune garçon égocentrique, fainéant, incapable de grandir. Il ne sait ni obéir ni travailler, allant jusqu’à causer la mort de son père. Cette perte ne lui servira en aucun cas de leçon, car une fois seul avec sa mère, il n’en deviendra que plus indomptable : « Aladin qui n’était plus retenu par la crainte d’un père, et qui se souciait si peu de sa mère, avait même la hardiesse de la menacer à la moindre remontrance qu’elle lui faisait ». Il est presque une caricature du jeune adolescent, incapable de

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