Antimémoires

par

Résumé

En introduisant ses Antimémoires, André Malraux s’interroge : des mémoires sont-ils le récit de souvenirs ou leur reconstruction, afin de dresser le portrait d’un narrateur qui n’est pas d’une seule pièce ? D’un lieu et d’une époque à l’autre, le Malraux de 1965 emmène son lecteur en une rhapsodie de souvenirs où la vibration d’un fil de la mémoire en fait trembler un autre, puis un autre.

 

Première partie

 

Malraux évoque son grand-père. En 1913, cet Alsacien choisit de se donner la mort. Son fils – père de Malraux – rencontre alors le frère du défunt, brouillé avec lui depuis des années : l’universitaire âgé et le voyageur se découvrent intellectuels épris de spiritualité, à la recherche de ce qui fait qu’un homme est homme et non bête : son aptitude à remettre le monde en question, ce questionnement sans cesse recommencé qui fait de l’homme, Sisyphe de la pensée, un homme. Puis Malraux fait se télescoper les souvenirs de musées, de lieux, d’époques : l’Égypte des pharaons où voisinent momies, pyramides et barrage d’Assouan en 1965, musée disparu et poussiéreux du défunt Tro

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