Blanche ou l'oubli

par

La dimension onirique du souvenir

Blanche ou l’oubli se déroule comme dans un rêve. Le récit part de l’effort de mémoire d’un personnage et démontre que la mémoire n’est pas infaillible. Le récit est souvent interrompu, entrecoupé d’autres événements.

« Un avion supersonique me coupe d’un bang la pensée, et laisse après lui dans le ciel son paraphe silencieux, frisé, frisé, blanc »

Les descriptions sont parfois interrompues et la répétition est fréquente. Ainsi, le lecteur ne peut cerner une chronologie exacte des événements, perdu dans les souvenirs incertains de Gaiffier. Ensuite, le fait que le lecteur est mis en présence de deux textes, faisant tous deux usage d’intertextes et écrits par deux auteurs, dont l’un est intérieur au texte, rajoute à la confusion générale. Non que le récit soit incompréhensible, mais le lecteur se sent emporté, comme dans un rêve à travers les lignes des récits qui se croisent.

« Impossible de retrouver son nom, tout d’un coup… ah, c’est bête. Je le vois comme si j’y étais, en 1922, au théâtre Antoine… et puis son nom, pas mèche ! Enfin, je ne connais que ça… »

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