Ethiopiques

par

La postface

« Comme les lamantins vont boire à la source » est le titre de la postface ajoutée par l’auteur à la fin du recueil. Celle-ci vient telle une conclusion, à la suite des poèmes précédents, et se fait synthèse de tout le travail accompli en amont, afin de dessiner grâce à la métaphore le portrait du poème africain parfait en réponse aux critiques que ses détracteurs lui reprochent.

Dans le titre, les lamantins en question s’avèrent être Senghor lui-même ainsi qu’Aimé Césaire, un autre poète noir dont le travail est décrié par les Occidentaux, mais également chaque individu faisant partie de la communauté noire, tel qu’il l’affirme en ces termes dans Poèmes « nous sommes des lamantins qui, selon le mythe africain, vont boire à la source, comme jadis, lorsqu’ils étaient quadrupèdes ou hommes ». Les animaux décrits ici sont des mammifères marins vivant dans les régions tropicales utilisés par le poète pour symboliser un éternel retour aux sources, autant vital pour l’homme que pour l’animal. Il affranchit donc la frontière entre monde naturel, animal et végétal et monde des huma

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