Il pleut

par

La réflexion et les souvenirs

Apollinaire ne se souvient de rien en particulier, mais rend hommage à son passé, en parlant de ses « merveilleuses rencontres de ma vie », comme si sa mémoire revenait par bribes multiples, de manière cyclique, cycles que l’on peut comparer aux saisons, notamment aux saisons pluvieuses comme l’automne par exemple. Il fait comme un bilan, de ce qui tombe de son passé, de ce qui lui revient dans son présent, et de ce qui le fait écrire. Il s’adresse, en apostrophant par « vous », mais l’on ne sait pas clairement à qui il s’adresse : cela semble assez général, comme si les gens qu’il avait rencontrés, formaient un amas derrière lui, et qu’en se retournant, il ne voit rien de suffisamment précis pour s’adresser à une personne.

De plus, ces souvenirs sont morts, comme si Apollinaire le soldat se souvenait de ses camarades qui sont tombés au front, ceux qu’il a rencontrés et qui n’en sont jamais revenus, ceux qu’il a laissés suite à sa blessure et son rapatriement. Cette mort s’oppose à « merveilleuses de ma vie », même si la mort des gens qu’il a connus n’empêche pas qu’il s’en souvienne comme des rencontres merveilleuses pour sa v

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