La Vie de Marianne

par

Une thèse sur la psychologie féminine

Dans La Vie de Marianne, Marivaux se lance dans une étude détaillée de la psychologie féminine, mais également des préjugés et des injustices dont sont victimes les femmes, particulièrement dans la société d’alors.

Dès les premières lignes du roman, l’auteur s’attaque aux arguments préconçus selon lesquels les propos des femmes n’ont pas la même valeur que ceux des hommes. Toutefois, il est vite établi que si les femmes et leurs propos sont souvent considérés comme faibles et manquant d’esprit, c’est uniquement parce que les hommes, leurs interlocuteurs, se trouvent dans l’incapacité de percevoir les femmes autrement que par le faisceau des désirs qu’elles leurs inspirent.

« Nous autres jolies femmes (car j’ai été de ce nombre), personne n’a plus d’esprit que nous quand nous en avons un peu ; les hommes ne savent plus alors la valeur de ce que nous disons en nous écoutant parler, ils nous regardent, et ce que nous disons profite de ce qu’ils voient. J’ai vu une jolie femme dont la conversation passait pour un enchantement. Personne au monde ne s’exprimait comme elle ; c’était la vivacité,

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