Le chien des Baskerville

par

De la société britannique et de l’hérédité

La société britannique au sein de laquelle Conan Doyle grandit attache une importance particulière à l’hérédité et aux conventions – importance qui ressort à l’étude du roman. En effet, dans Le Chien des Baskerville, une place bien précise dans la société semble assignée à chaque individu. Ceux qui prêtent le plus de foi aux croyances mystérieuses sont les roturiers. Certes, certains personnages tels que le docteur Mortimer et Sir Henry commencent à envisager des explications occultes au mystère, mais ce sont les roturiers qui perpétuent le mythe, qui se dressent en avocats du surnaturel et perdent le plus espoir de trouver une explication rationnelle aux événements. En conséquence, ce sont les roturiers qui ont l’air le plus stupides lorsque le mystère est élucidé.

« Vous connaissez les sottes histoires que racontent les paysans sur un chien-fantôme… On prétend qu’il hurle parfois la nuit sur la lande… Je me demandais si, par hasard, cet étrange bruit n’aurait pas retenti ce soir. »

Les serviteurs de Sir Henry pour leur part se montrent instinctivement dociles – d’une docilité qui va

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