Le moine

par

Combat entre vice et vertu

Ambrosio est un homme vertueux, les Madrilènes l’appellent « Saint Ambrosio ». Il a passé sa vie à réprimer les plaisirs de la chair, à les taxer de vices, vices dont il devait absolument s’éloigner. Son comportement fait de lui le moine le plus populaire de Madrid. Mais cet homme pieux tombe fou amoureux d’une femme qui lui fait découvrir les plaisirs de la chair et il en devient esclave. Le moine, symbole de religion, de sainteté, succombe aux plaisirs de la chair comme le plus commun des mortels. Il s’agit du rapport conflictuel entre les enseignements de la religion et la vie, son lot quotidien. Ambrosio, l’homme à la double personnalité, finit par renoncer aux enseignements, à tous ces préceptes de la religion pour s’ouvrir à une autre vie. À travers ce personnage, Lewis pose le problème de l’applicabilité des préceptes de l’Église. Le moine façonné par les Capucins déshonore ses vœux et semble le regretter : « Femme dangereuse! dit-il, dans quel abîme de misère vous m’avez plongé! Si l’on découvre votre sexe, mon honneur, ma vie elle-même devront payer quelques instants de plaisir. Insensé que je suis de m’être livré à vos

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