Le Roman de Renart

par

L’autorité du clergé

À l’époque féodale, l’autre pouvoir aussi absolu que l’autorité monarchique est le pouvoir du clergé. Le Roman de Renart s’attaque également avec le même humour au clergé. A diverses occasions, les personnages du livre font la rencontre de membres du clergé et à chaque fois, ces prêtres font preuve soit de faiblesse de caractère, soit de bêtise. Mais ils sont invariablement les victimes des mauvais tours de Renart et de ses compères.

« … et chemin faisant, ils riaient de bon cœur, Primaut surtout, de la sottise du Prouvère, qui avait pu donner une si bonne bête pour quelques habits. »

On n’a alors aucun mal à percevoir le manque de déférence envers les membres du clergé, mais aussi l’absence de référence à Dieu dans l’œuvre et le manque de respect envers la fonction cléricale. Pour des contes du Moyen-Âge, il est rare qu’il n’y ait aucune référence à la figure divine. De même les agissements des personnages démontrent qu’ils ne se soucient aucunement du salut d’une quelconque âme. Et quand ils invoquent le Saint-Esprit ou des Saints, c’est sans la moindre sincérité.

On verra comment Renart abusera son compère ivre en le fai

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