Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours

par

L’appât du pouvoir : la source de tous les maux

Tout au long du roman, le pouvoir et la corruption deviennent de plus en plus présents, et ne marquent plus seulement le camp de l’ennemi mais se glissent insidieusement dans la Communauté de l’anneau elle-même. Ils fragilisent les liens d’amitié, de fraternité, de solidarité établis entre les neuf compagnons, mais également entre les diverses populations alliées de l’univers créé par l’auteur.

Le pouvoir agit comme un élément récurrent de corruption, qui rétablit toujours le même scénario tant qu’il y a des acteurs potentiels volontaires pour l’exercer. En effet, nous apprenons que c’est par la corruption et la tentation du pouvoir que le danger s’exerce. Dans cet univers, il n’y a pas de « mal par essence » : chaque source néfaste et corrompue en est venue à ce qu’elle est uniquement par la tentation du pouvoir, la peur de se retrouver dans la position de l’esclave, le sentiment d’incompréhension et de rejet qui pousse à vouloir gagner plus d’importance.

 « Rien de ce que nous avons enduré depuis quelque temps ne nous a paru aussi douloureux que la trahison de l’Isengard. Mê

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