Les femmes savantes

par

Acte III

Philaminte, Bélise et Armande, en parfaites mondaines, se préparent à écouter les dernières œuvres de Trissotin, accompagné de son valet l’Épine. Henriette passe par là, on la force à rester alors qu’elle n’en a pas du tout envie ; elle formule des prétextes polis pour s’échapper. Quand Trissotin s’exécute et déclame ses vers, les trois femmes s’émerveillent alors que ses textes sont au mieux banals au pire ridicules. Henriette, par contre, n’est pas dupe : « bel esprit, il ne l’est pas qui veut ». Philaminte, Bélise et Armande lui exposent alors leur projet d’académie de philosophie et de belles-lettres – un projet qui serait catastrophique puisque manifestement elles n’ont aucun bon sens ni aucune réelle sensibilité littéraire. L’Épine annonce l’arrivée de Vadius, savant autoproclamé. Vadius et Trissotin se congratulent, grotesques, se comparant à des auteurs dont ils n’ont évidemment pas la carrure, tels qu’Horace, Virgile, Homère, puis, évoquant un sonnet dont la qualité fait polémique, ils s’insultent, l’un le jugeant génial, l’autre fade. Vadius sort, furieux

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