Les Yeux d’Elsa

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Résumé

Les Yeux d’Elsa, recueil de vingt-et-un poèmes de Louis Aragon, ont paru en 1942. Dans la préface intitulée « Arma virumque cano » – en référence au premier vers de l’Énéide (« Je chante l’homme et ses armes ») –, Aragon explicite son art poétique. Citant Jean Rotrou et Arthur Rimbaud, il défend « une poésie du langage » qui libère le texte, intègre les incorrections et déforme mots et constructions. Un an après la parution du Crève-Cœur, son précédent recueil, l’auteur, qui se dit prêt à dévoiler les secrets de sa construction poétique, plaide pour une implication du poète dans l’explication de sa technique. Ses poèmes dit-il couvent une réflexion interne à laquelle ne sont pas étrangers les précédents de sa main comme ceux qu’il a lus. L’art poétique est avant tout « une méditation » et « une réinvention » du langage, seules opérations garantissant la liberté de la création. Poète engagé, Aragon voit dans l’histoire de la poésie française « le sanglot organique et profond de la France » ; il considère que chaque poète français est « l’hérit

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