L’évolution des idées en physique

Les auteurs réfutent les idées positivistes ainsi que l’explication des phénomènes sensibles par l’observation des apparences. En effet, ils estiment que les conjectures obtenues à partir de l’observation extérieure des éléments ne sont pas suffisantes, voire fausses. La mécanique – avec l’exemple de la montre boîtier –, est une belle illustration de ce qui ne peut s’expliquer par une analyse extérieure ; en effet la montre semble fonctionner de manière simple vue de l’extérieur et chacun croit comprendre de façon sommaire son mécanisme. Cependant, lorsqu’il s’agit d’analyser plus précisément sa fréquence et les phénomènes énergétiques internes, cela devient plus complexe, et ce n’est pas uniquement une observation positiviste qui permettra ces analyses mais bel et bien la science et l’expérience. Les auteurs prennent une certaine distance avec le positivisme – doctrine que l’on pourrait résumer ainsi : « En physique, nous avons affaire aux indications que la nature inanimée transmet à nos sens et qui s’expriment dans des observations et des mesures plus ou moins exactes. C