Malaise dans la civilisation

par

Résumé

Chapitre I

Le point de départ de l’essai est une lettre reçue par Freud, en réaction à un précédent essai, intitulé L’Avenir d’une illusion, sur le thème de la religion. On lui fait remarquer que son analyse est pertinente, mais qu’elle ne prend pas en compte la véritable source de la religion – qui serait le sentiment d’éternité, appelé aussi sentiment « océanique » (image la plus concrète de ce qui n’a pas de bornes). Selon l’auteur de la lettre, ce sentiment, dès lors qu’il est ressenti, fait de celui qui en est le sujet un religieux, même si par ailleurs il s’affirme athée. Freud rétorque qu’il n’a jamais expérimenté ce sentiment, mais qu’il n’en nie pas l’existence. Il précise toutefois que d’après lui, ce n’est pas un sentiment d’éternité, mais d’appartenance au monde. Il propose ensuite d’étudier si réellement ce sentiment est la condition sine qua non du religieux. Pour ce faire, il tâche de décomposer l’installation de ce sentiment d’appartenance au monde. Il résume ainsi le processus : « à l’origine le moi contient tout, ultérieurement il sépare de lui un monde extérieur ».

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Résumé >