Retour de l’URSS

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Le maintien d'un idéal politique

Gide formule donc une critique virulente à l’égard du communisme politique, ce qui, par son positionnement politique a encore plus d’impact. Mais il n’en renie pas pour autant son attachement au communisme, et continuera d’être proche du parti communiste (c’est le cas à partir de 1935). Il garde ainsi sa foi dans le parti communiste qui était à l’époque le seul parti politique à rejeter totalement le colonialisme. Il écrit en effet : ''C'est témoigner mal son amour que le borner à la louange ''. En cela il reprend l'idée de V. Hugo selon lequel '' sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ''. C’est à dire que ce n’est pas parce qu’il critique ce système et le communisme, qu’il le renie et qu’il l’abandonne.

Il trouve par ailleurs quelques excuses au système et à la révolution Marxiste qu’il souhaitait, estimant que cela peut prendre du temps, et que le bon côtoie le moins bon : ‘’ L'excellent fut obtenu au prix, souvent, d'un immense effort. L'effort n'a pas toujours et partout obtenu ce qu'il prétendait obtenir. Parfois l'on peut penser : pas encore. Parfois le pire accompagne et double le meilleur : on dirait p

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