Retour de l’URSS

par

Le rejet du communisme soviétique

André Gide est donc confronté à un problème de cohérence vis à vis de lui-même : comment peut-il moralement soutenir un système politique totalitaire fondé sur l’absence de droit et de liberté, et sur le culte de Staline ? Fondamentalement, ce que Gide relate dans ce livre n’a pas un intérêt exceptionnel dans ce sens où ce qu'il rapporte dans son récit était connu depuis bien longtemps par le monde entier. Si ce n’est son style dans l’écriture, et l’impression de vivre à ses côtés et dans son esprit même la déception suite à cette découverte par lui-même, il ne pouvait ignorer ce qui se déroulait sur place, car les médias du monde entier avaient déjà informé les peuples de la différence entre le rêve de Marx et l’application du communisme en URSS et ce, dès les suites de la révolution bolchévique de 1917.

Il faut donc plutôt retenir le côté subjectif de l’auteur, le fait que André Gide était un intellectuel français qui soutenait le parti communiste en France, et plus globalement dans le monde, comme le préconisait Marx par son internationale. Ce rejet du communisme dans sa forme soviétique se retrouve dans le titre même ''Retour

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