Sido (contraction de Sidonie) est l’héroïne éponyme du roman, bien qu’elle n’en soit pas la narratrice. Elle est le personnage central de la famille, la mère de la narratrice ; admirée par cette dernière, elle prend peu à peu la forme d’une figure divine au fil du roman. Pierre Scie, critique littéraire, dit de cet ouvrage qu’il est « le plus pieux monument qu’on éleva jamais à une mère ». Sido est la compagne du capitaine, qui est son second mari. Elle a eu Colette et un fils de son premier mariage, et deux autres enfants de son remariage avec le capitaine.
En réalité, le côté divin de la mère s’applique surtout au jardin de la maison où la famille vit. Sido apparaît comme la déesse du jardin et de la nature. Le jardin, qui représente un paradis pour les enfants, est magnifique, et ce grâce à Sido qui y passe beaucoup de temps, à planter, cultiver, afin que les fleurs soient toujours plus belles. Sido est présentée comme divine par le pouvoir qu’elle a sur la nature : elle comprend les saisons, elle anticipe le beau ou le mauvais temps simplement en regardant le ciel et en écoutant le vent