Traité théologico-politique

par

Pacte social et droit naturel

Spinoza prend soin d’énoncer les conditions d’émergence d’un État, ses fondements. Il avance par conséquent les conditions sine qua non du pacte social. En signant ce pacte, les hommes acceptent de vivre ensemble en bonne intelligence. Ce faisant, chacun y abandonne une partie de sa liberté sans toutefois renoncer à son droit naturel d’être libre.

Du premier au quatorzième chapitre, Spinoza explique pourquoi la faculté de penser, et donc de philosopher, ne saurait être interdite par la théologie. Ensuite, il s’agit pour lui de voir si cette même faculté n’entre pas en conflit avec le pouvoir politique. Jusqu’où est-ce que le pouvoir politique peut concilier ses intérêts avec la liberté de penser de ses sujets ? Spinoza répond à cette question en soulignant que si chacun cède son droit naturel à la liberté, l’on pourra assister à l’émergence d’une société. Il déclare à ce sujet : « Voici donc de quelle manière peut s’établir une société et se maintenir l’inviolabilité du pacte commun, sans blesser aucunement le droit naturel : c’est que chacun transfère tout le pouvoir quâ

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