Traité théologico-politique

par

Résumé

Préface

 

Spinoza entreprend de démontrer que la liberté de culte et de pensée dans une République ne peut être dangereuse – qu’au contraire seul l’asservissement dans ces domaines peut mettre l’ordre et la paix de l’État en péril. Ce n’est pas le cas selon lui dans les monarchies, qui reposent pleinement sur des superstitions, notamment sur le postulat – dans les monarchies de droit divin – que le roi est une incarnation de Dieu sur Terre. Or c’est précisément cela que Spinoza traque, les superstitions, aussi bien concernant la religion que concernant l’État. C’est une tâche ardue que la sienne puisque d’après lui, d’une part les hommes sont superstitieux dès lors qu’ils ont peur ou qu’ils doutent – autrement dit tout le monde naturellement est susceptible de tomber dans la superstition – d’autre part les manifestations de la superstition sont multiples et toujours changeantes. À force de superstition, remarque-t-il, il ne reste plus chez ses contemporains que l’apparat de la religion sans les fondements. Le rapport à l’Écriture par exemple est biaisé : les hommes d’Église connaissent moins

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