4.48 Psychose

© 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 178 II. Clinique psychotique, authentique et stable, non décompensée, permettant la meilleure prise en compte possible des aléas de l’existence. Nous limiterons notre propos aux psychoses de l’adulte, les psychoses infantiles étant étudiées séparément, avec leurs aspects génétiques et structuraux notamment. La structure psychotique nous amènera tout naturellement à rechercher sa genèse dans l’histoire du sujet et à évoquer les moments féconds

socialisation sans qu’ils deviennent nos semblables, idée combattue par l’association qui n’a pas pour but de « vaincre l’autisme » mais bien de réfléchir au sens de cette rencontre entre l’autisme, la psychose et le social. Partant du principe qu’il y a autant d’autismes que d’autistes et de psychoses que de psychotiques, il est essentiel de faire un travail individualisé afin d’éviter toute « automatisation » de ces jeunes et en conservant toutes leur singularité. 2 Ferdinand Deligny (1913-1996)

propositions d’un citoyen engagé, d’un homme de conviction et d’un « artisan », comme il se définit lui-même, de la psychiatrie. Guy DANA pose la question dans son introduction : « La psychanalyse, dans ses intentions et comme traitement possible dans les psychoses, peut-elle orienter une politique pour la folie ? ». Une première partie aborde la problématique clinique en relation avec la technique et ses finalités. La deuxième partie lie la problématique à son possible traitement, à partir du travail sur

mentales qui se manifeste par une modification profonde de la personnalité. Elle touche près de 1% de la population aussi bien les garçons que les filles. Elle apparaît en général entre 15 et 35 ans et le plus souvent vers l’âge de 20 ans. C’est une psychose, une affection mentale caractérisée par un relâchement des modes habituels d’association des idées, un affaiblissement de l’affectivité, un repliement sur soi-même avec perte de « contact vital avec la réalité » c’est surtout ce qui fait la gravité

déroulement d’une séance, mes objectifs généraux, j’ai écouté leurs attentes et nous avons convenu ensemble que le travail sur le corps ne pouvait donner que des résultats positifs, (dans le traitement des pathologies névrotiques et quelques cas de psychoses équilibrées) dans l’acceptation de soi et dans la difficulté de vivre le quotidien. Une infirmière m’accompagnera aussi tout au long des douze séances (législation oblige). On ne peut plus aujourd’hui laisser un « non soignant »

boulimiques avec vomissements et laxatifs). Feighner, description de la triade symptomatique (amaigrissement, anorexie, aménorrhée) et propose 6 critères diagnostiques. Signes négatifs importants : absence de troubles mentaux majeurs (psychose, délire) et absence de maladie médicale qui expliquerait l'anorexie et la perte de poids. Epidémiologie Adolescents entre 12 et 20/25ans Prévalence = 1 à 2% de la population générale des adolescentes, soit près de 40 000 anorexiques

pas favoris aussi parce qu’ils agissent intégralement, ou presque, sur les symptômes positifs de la schizophrénie. Ceux de deuxième génération cible leurs effets sur les symptômes négatifs. On commence généralement un traitement contre une psychose avec une faible dose de médicaments, question d’habituer le patient, puis sur une période d’approximativement 1 à 2 semaines, il y a une augmentation graduelle jusqu’à l’atteinte de la dose thérapeutique choisi par le spécialiste. Les effets bénéfiques

s’assurer qu’il n’y a pas de réelle lésion somatique : échographie. * On exclut d’abord toute cause médicale. * Asthme (vers 5 ans) * Psychoses de la seconde enfance  * Apparition vers 5-6 ans. * Rare * Peuvent être le prolongement d’une psychose de la 1ère enfance non détectée mais il arrive que ce soit juste une psychose d’apparition tardive. * L’enfant perd subitement tout intérêt, il s’isole, refuse d’aller à l’école. * Souvent hyper-investissement d’un domaine

traitement plus le diagnostique est favorable. Pour autant, il faut que le patient et la famille accepte la prise en charge et crée une alliance thérapeutique et que le diagnostique soit identifiable comme le signale le Professeur Marcelli dans son livre psychose à l'adolescence. De plus il écrit « je crois nécessaire si ce n'est indispensable de mettre en place dans ces situations complexes des approches bi ou pluri-focales,....poser un diagnostic ..va toujours au delà du diagnostic en lui.même. A la manière

groupes, d’apprendre ou réapprendre à utiliser le bus, à se repérer dans la ville et à s’y déplacer. Plus généralement c’est l’idée de redonner des repères spatiaux-temporels et une sensibilisation à un environnement urbain que l’isolement issu de la psychose à submergé. Ce repli, associé aux longues années d’hospitalisations, ont conduit certains patients à se désocialiser, à se marginaliser en s’installant dans une sphère pathologique mais sécurisante à leurs niveaux. L’activité ping-pong vient alors