Accomplir Tous Ses Desirs Est Ce Une

ce bonheur. Le bonheur peut être associé, pour certains philosophes, a une vie sans problème où l'on remplit tous nos désirs. C'est comme si nous faisions une liste des choses que nous voulions faire afin d'être heureux et une fois toutes ces cases cochées, nous pourrions alors dire « je suis heureux ». C'est le cas d’Hobbes qui parle du bonheur comme la poursuite de nos désirs. Le bonheur serait alors parallèle au désir et nous arrivons alors à la distinction entre bonheur et plaisir. Si

faire de nos désirs ? Est-il préférable de les assouvir ou de les refouler ? Le désir, représente le sentiment de vouloir quelque chose, accompagné du mouvement qui tend à l'acquisition de l'objet de notre désir. Nous développerons donc dans un premier temps, l'idée selon laquelle il serait préférable de refouler nos désirs, dans un second temps nous tenterons de démontrer qu'il est au contraire préférable de les assouvir et dans un dernier temps nous verrons qu'il faut réaliser ses désirs de façon équilibrer

ses envies et les voir toutes satisfaites correspond à un idéal du bonheur fort répandu. Mais chacun sait que l'existence des hommes ensemble n'est possible qu'à la condition d'observer certaines limites. Tout ce qui est possible ne doit pas être accompli et même certaines choses qui nous rebutent doivent être faites malgré tout. Ne doit-on pas dès lors considérer que le devoir est un obstacle au bonheur ? 1. Le devoir et le bonheur se fondent sur des principes contradictoires a. Obligation et

confondre ces deux termes avec la volonté, qui constitue le pouvoir de se donner en conscience un but. Ces trois termes pourtant bien différents s’associent. En effet on parle de volonté dans la recherche de l’accomplissement des désirs et de besoin lorsqu’il s’agit de désirs dits naturel ou nécessaire. Mais le désir est-il réellement un besoin ? Si non n’est-il alors pas tout simplement artificiel, ne pouvons nous pas faire sans ? Peut-on associer désir et besoin artificiel ? Afin de répondre à ces

introduction On a trop souvent tendance à faire l’amalgame entre le désir et le besoin. Certes ils partent tous les deux d’un manque, d’une absence de quelque chose qu’on considère comme pouvant nous être utile, mais ils diffèrent en plusieurs points : Le besoin a un caractère de légitimité, il est nécessaire à l’existence, au développement d’un être vivant, il est matériel alors que le désir est de l’ordre du spirituel, il tend vers un idéal, un objet qu’on se représente comme source possible

désirés qui sont sources de satisfaction. On cherche donc la satisfaction dans l’accomplissement de nos désirs, voir dans l’assouvissement du Désir en général. La réalité suffit-elle à accomplir cette satisfaction ? Si le désir est causé par un manque réel, ne peut-il pas être satisfait par le réel ? N’est-il pas possible de façonner la réalité pour qu’elle réalise ses désirs ou d’adapter ses désirs dans le cadre de la réalité ? Mais le désir comprend une part imaginaire, il est sans limite et infini

orgueil et curiosité sont autant de sentiments que l’Homme éprouve, lui qui désire accomplir un acte condamné. L’interdit est, par définition, un impératif institué par un groupe ou une société, qui prohibe un acte ou un comportement. Les « règles » intrinsèques à l’interdit doivent être respectées par l’ensemble de la société. On peut alors se demander si franchir les limites du possible motive ou entrave nos désirs. Dès lors on est également amené à se poser la question : l’interdit est-il une

nous désirons tous, en effet, être heureux, le bonheur n’a pas pour nous de signification univoque. Le désir est-il le moteur nous menant sûrement au bonheur ? Devons-nous pour ce faire satisfaire nos désirs, leur lâcher la bride et nous laisser galvaniser par leur puissance déchaînée ? En satisfaisant aveuglément nos désirs, nous nous égarons, nous nous aliénons et récoltons souffrances et insatisfactions. Le bonheur ne saurait être à ce prix. Aussi, plutôt que de subir nos désirs, ne faut-il pas

logique de cause à effet et implique alors que désirer ne consiste pas inévitablement à souffrir mais peut faire souffrir. Mais à quelle échelle faut-il considérer la notion du désir ? En effet les animaux ne sont pas constitués au sens propre de désirs mais plutôt d’un instinct qui leur permettra de prendre les décisions clés de leurs vie et même d’agir impulsivement, tandis que l’être humain posera le « pour et le contre ». On peut alors se demander si vouloir est-ce nécessairement souffrir ? Ou

heureux c’est celui qui comble tous ses désirs et ses besoins, mais quelqu’un de tempérant c’est celui qui se maîtrise soi-même, ainsi ses désirs. Pour bien vivre, Calliclès affirme qu’il faut laisser ses passions atteindre leur maximum et les réaliser par la suite pour atteindre une satisfaction maximale et remplir tous ses désirs dès qu’ils nous parviennent à l’esprit. Le tout résume l’absurdité de la chose, car comment être heureux si nous ne pouvons pas exécuter ses désirs et ainsi, avoir une sorte