Adalberon Richer

des impôts. Plus encore, autour de cette notion de privilèges les deux concepts de libertés et d’égalité s’opposent. Le même constat s’impose en ce qui concerne la structure sociale. 2. Les privilèges d’ordres facteurs de tensions sociales Adalbéron de Laon opère une division tripartite entre les oratores (ceux qui prient), les bellatores (ceux qui se battent), et les laboratores (ceux qui travaillent). Cela va s’imposer comme réalité sociale sous l’Ancien Régime qui connaît deux ordres privilégiés

anneau, symbole des noces spirituelles entre l’évêque et son Église. Les princes évêques étaient des vassaux directs du roi qui lui devaient le service de cour et des armes. Leur patrimoine et les temporels épiscopaux leur permettaient, pour les plus riches d’entre eux de venir à la cour avec plusieurs centaines de chevaliers (1700 pour Cologne, 1000 pour Mayence). On ne peut parler de ce système pour les Églises de France et d’Angleterre, mais la situation y ressemble beaucoup : le roi de France est

la pyramide féodale.(de s’emparer des pouvoirs des autre seigneurs) Section 1 : la légitimité du roi féodal § 1 : le sacre-élection En 987, Hugues Capet fait réunir à Senlis une assemblée de grands barons à l’initiative de l’archevêque Adalbéron de Reims. Il obtient de l’Assemblée que soit écarté du trône le dernier carolingien Charles de Lorraine. Du coup, le principe d’hérédité au trône sera écarté. Les grands barons vont alors réutiliser la vieille élection germanique pour porter au

population des plus modestes car les pauvres et les plus pauvres n’ont pas disparus et eux ont encore plus de mal à se procurer les biens dont ils ont besoin. Mais cette élévation des prix est aussi source de tension chez ceux qu’on considère comme riches car la plupart des nobles en France sont des nobles qui vivent sur des domaines et les nobles louent des terres pour les exploitations et les loyers sont fixes. Si prix de la rente est fixe et que les prix augmentent, appauvrissement des nobles. Tensions

féodalité historique. Il existe une égalité des hommes. Avec la création de la monarchie qui se fait au 11ème siècle, il y a un bouleversement des réalités sociales et institutionnelles. Les plus puissants des hommes libres, ceux qui sont les plus riches, il y a donc un lien direct entre fortune et lien politique, ils vont essayer de se faire passer pour différents des autres. La monarchie va les aider. En Norvège, à la fin du 13ème siècle, Magnus Lagaboter, le législateur va créer dans son entourage

organisateur de la deuxième croisade, il régenta, de 1130 à 1150, la chrétienté toute entière, sur le plan de la doctrine comme dans les faits, avec une vigueur et une énergie parfois excessives. Bref, les biens, sagement administrés, rendirent riches en peu de décennies ces aspirants à une stricte pauvreté. D’autre part, leur vie contemplative fut troublée par les actions diverses que leur demandèrent les papes ou les évêques qui sortaient de leur rangs : organisation d’ordres militaires dans

froment -Textile Extension de la consommation locale, d’abord chez les nobles. Ce mouvement touche ensuite les groupes inférieurs qui font des bénéfices. Ils dépensent leur argent autrement qu’en produit alimentaire. Hobereaux : Le plus riches des villages, les laboureurs/vignerons. Dans les petites et moyennes villes, vient le tour des patriciens, et enfin les paysans. Les notaires opèrent une juridiction entre les hommes. Ces communautés paysannes tirent profit de leur activité

ne possède qu’un territoire restreint. Le reste est aux mains des féodaux. Capet a l’Ile de France : la région parisienne. Pourtant, sa dynastie va réussir et la France va se constituer. Pourquoi ? * Les terres qu’il possède sont petites mais riches. * De plus, Capet va se faire sacrer par l’archevêque de Reims. Cela va lui servir parce que le fait d’être sacré lui donne une autorité naturelle, une aura. Ce n’est pas tout : le roi est sacré par un ecclésiastique et obtient le soutien de

systeme d’ordre. Il y a une structuration juridique très forte car il existe des règles très précises établissant les règles et les droits des citoyens dans une société.Des textes littéraires de l’époque décrivent cette période, dont le texte de Adalbéron de Laon, évêque qui jouait un rôle assez important dans la société carolingienne finissante : il exerçait des fonctions politiques comme les seigneurs, et composa en 1030 un poème qu’il dedia au roi Robert II Le Pieux qui était le deuxième roi de

croisade (à partir du 12ème) : fait concourir aux frais de départ ses vassaux qui ne l’accompagnent pas. L’aide devient de plus en plus financière. Des gens enrichis par le commerce achètent des terres. Les seigneurs ont donc de plus en plus de vassaux riches, donc conversion des obligations militaires en argent. La monnaie se dévalue, mais les médiévaux n’en tiennent pas compte dans leur contrat. Pas de clause de réévaluation. 2° : consilium (le conseil) C’est le service de cour, le vassal doit