Adalberon Richer

tiers-état. La tripartition fonctionnelle: On est dans une société ou chaque groupe social interagissent entre eux: il y a une réciprocité des services. L'analyse de ce schéma a été proposée pour la première fois par l'évêque Adalbéron de Laon, qui va composer un long poème dédié à son roi Robert le Pieux, texte qui va énormément circuler à travers cette époque. En réalité, ce texte a une forte charge idéologique puisqu'en réalité, ce texte fourmille de références religieuses.

c’est une circonscription qui correspond à l’ancienne cité romaine. Sous les mérovingiens, le compte est nommé et viré par le roi, sans hérédité. Après Clovis, les rois choisissent les comptes aussi bien francs que romains. Mais ils sont toujours riches, puissants. Les Centeniers et les Viguiers sont ses auxiliaires. Le compte doit faire régner la paix, ou convoquer les armées si le roi en a besoin. Il a aussi des responsabilités fiscales : collecter les impôts. Certaines terres du pagus échappent

générales du droit à partir de cas concrets entraîne des débats juridique, et donc de la doctrine. A partir du 1er siècle, l'école des Sabiniens s'oppose aux Proculiens (esprit du texte contre conservatisme littéral). Ces jurisconsultes rédigent de riches recueils de consultation ("responsa"), des manuels d'enseignement ("intitutes"), des ouvrages de synthèse ("digeste"=mise en ordre). Jusqu'à l'époque des Sévères (3e siècle), ils sont les adjoints directs du prince, avant de disparaitre et de marquer

guerriers, mais ne peut pas les ignorer. b) Les liens personnels du roi avec ses fidèles Le roi mérovingien ne gouverne pas seul, il s’appuie sur une aristocratie puissante, sur des guerriers de grande renommée qui deviennent rapidement de riches propriétaires. Ces guerriers qui sont les proches du roi sont les « leudes ». Ces leudes prêtent un serment particulier au roi. Régulièrement, le roi exige le renouvellement du serment pour marquer régulièrement l’adhésion de l’aristocratie à son

guerriers, mais ne peut pas les ignorer. b) Les liens personnels du roi avec ses fidèles Le roi mérovingien ne gouverne pas seul, il s’appuie sur une aristocratie puissante, sur des guerriers de grande renommée qui deviennent rapidement de riches propriétaires. Ces guerriers qui sont les proches du roi sont les « leudes ». Ces leudes prêtent un serment particulier au roi. Régulièrement, le roi exige le renouvellement du serment pour marquer régulièrement l’adhésion de l’aristocratie à son

remédier à la pénuerie de main d'oeuvre agricole. Entre les honestiores et les humiliores, il existe un écart de fortune très important, mais également de population, le nombre d'humiliores est plus important que les honestiores, donc très peu de très rîches et beaucoup de très pauvres. La société romaine du bas empire est une société chrétienne. Le christiannisme est devenue religion d'état. Elle va donc permettre à l'Eglise de jouir de certains privilèges mais en même temps elle va faire l'ojet d'une

mécanismes des modes de pensées de l’époque. Au VIIIème, IXème, en plein moyen-âge, la question s’est posée de savoir s’il y avait des fonctions dévolues à certains groupes d’individus.  Un certain nombre d’individus cherche à comprendre la société : Adalbéron de l’an. La société s’organise de cette manière : ⎝ Ceux qui prient : ceux qui ont pour vocation d’implorer le ciel pour protéger les autres (époque fortement imprégnée par la religion). ⎝ Il y a des individus dont la fonction

envahisseurs. A la mort d’Eudes, un carolingien est élu, Charles le Simple. En 922, il est déposé par les électeurs. Un autre roi est choisi : Robert (robertien). En 936, le roi est à nouveau un carolingien : Louis IV. En 987, il faut choisir un roi. Adalbéron a bcp poussé le choix sur Hugues Capet. Le principe d’hérédité de la fonction royale a été malmené. Le partage du royaume a disparu. SECTION 3 : L’évolution de l’église L’église a maintenu son organisation mais l’a adapté. Isidore de Séville

faut considérer aussi quelle est la physionomie de cette population agricole. * Nous retenons une prédominance de la petite exploitation en polyculture. Les grands domaines sont rares, ils appartiennent à quelques grands seigneurs. Même les plus riches n’ont que des territoires très morcelés, c’est-à-dire éclatés en d’innombrables parcelles. * Beaucoup de terres sont incultes ; c’est à partir des années 1770 que l’Etat va mettre en valeur ces terres, les drainer, les défricher. * C’est

traditionnel au sens où elle remonte au temps les plus anciens de la monarchie française. On peut ainsi mettre en parallèle ce que dit Loyseau avec ce qu’avait dit un veil évêque, chancelier du roi, Adalbéron (à la fin du 10ème sc) : « Les uns prient, d’autres combattent et d’autres travaillent ». Adalbéron insiste sur le fait que ce qui compte ce n’est pas tellement les trois fonctions mais plutôt l’ensemble formé par ces trois ordres qui ne souffrent pas de séparation puisqu’ils sont interdépendants :