Adalberon Richer

nourrir la population Jusque vers 1250, domination des céréales On mange, on cultive quasi exclusivement des céréales (avoine, orge) : bouillies accompagnées de légumes (sud) et très rarement de viande (réservée aux populations les plus riches). Pour les conserver apparaît en Italie une technique : les pâtes. Même s’il subsiste des disettes, elles sont moins nombreuses (ex. France, 1125-1197 : 2 disettes). Le rendement : * Les mauvaises terres : 1 grain semé 2/3 grains récoltés. On

n’est plus la condition juridique (libre ou non libre), ni la condition sociale (je suis riche, tu es pauvre), mais la fonction qui détermine le statut. Au 11e siecle, après eux, Gérard de Cambrai et surtout Adalbéron de Laon vont opérer une distinction tripartite de la société. En effet, Adalbéron, dans un poème dédié au fils d’Hugues Capet (Robert le Pieux), remarque que l’harmonie de la société terrestre repose sur son caractère trinitaire. Selon lui, Dieu a voulu distinguer 3 fonctions : Les oratores

s’attaque aux privilèges des riches, instauration d’un crédit agricole, il favorise l’industrie et le commerce maritime. * CLISTHENE, il retira les derniers privilèges des grandes familles et basa le statut du citoyen sur un critère géographique et non génétique ou économique (-507), ce qui permit l’accès des citoyens de toutes les classes sociales aux fonctions de magistrats ou de membre du conseil. Oligarchie : Forme de gouvernement où le pouvoir est réservé aux riches et aux dominants. 2)

guerre. Mais, ordinairement, les décisions importantes étaient prises par les thing, ou assemblées d'hommes libres. A partir de 930 furent convoqués des assemblées de toute la nation viking, appelés al thing. Les hommes libres se divisaient en karl, riches agriculteurs qui formaient le gros de l'armée, et en jarl, agriculteurs modestes qui devaient travailler eux-mêmes leurs champs. Au bas de la société, les esclaves, ou thrall, prisonniers ou Vikings réduits en servitude parce qu'ils n'avaient pas

la fonction que l’on exerce au sein de la société. Il y a trois grandes sections conformément aux trois besoins vitaux : - Les hommes d’Eglise : le Clergé, - La noblesse qui assure la sécurité, - Le tiers-état pour nourrir la nation. Adalbéron de Laon va partager sa théorie dans un poème dédié au roi Robert le Pieux. Ce texte va circuler à travers le Moyen-Age, de par sa très forte charge idéologique. Il s’agit là d’une conception de la société très imprégné d’une religion qui cherche

du droit (X – XI siècle). Il n'y a plus d'Etat. è è Dans chaque seigneur on applique son propre droit, la coutume redevient la source de droit par excellence ; on a de nouveau recours aux preuves irrationnelles (ordalies) Des ordres distincts Adalbéron a dit qu’il y’avait trois catégories de personnes pour la bonne cohésion de la société • Le clergé (ceux qui prient) : assure la bonne grâce de Dieu • La noblesse (ceux qui protègent) • Le tiers-état (ceux qui travaillent) ➢ Les serfs (personnes

réalité de la Grande propriété, il faut, pour que ces relations s'installent, un certain niveau de richesse (possession du sol). Ce qui a été concédé en fief a été majoritairement des seigneuries : le mécanisme est toujours le même : → des rois assez riches vont distribuer des bénéfices → les bénéficiaires de ces générosités royales vont à leur tour tailler dans leur dû On ne peut donc dissocier seigneurie et féodalité. Il faut bien comprendre que le phénomène (seigneurie & féodalité) touche autant

Blois, Chartres et Tours en principe vassaux du duc des Francs. En même temps l’espace royal se réduit. Le roi ne vient plus dans le midi et le pouvoir royal Carolingien est limité par le puissant archevêque de Reims (Oldoric jusqu’en 969 puis Adalbéron frère du comte de Verdun) dévoué à la cause impériale et qui voit d’un mauvais œil la dispersion du pouvoir en principautés. Tensions avec l’empire La discorde éclate à propos de la Lotharingie. Le roi Carolingien soutient la révolte des comtes

vont s’adapter aux exigences d’une économie de marché : ils vendent leurs céréales aux villes en échange de produits manufacturés. Ces domaines sont peuplés d’esclaves ou d’hommes libres dont le statut s’est dégradé (colons) et appartiennent à de riches propriétaires qui vivaient près du pouvoir (ex : Ausone, futur précepteur de l’empereur Gratien). - Les invasions barbares vont apporter la destruction de certaines villes, dont Bordeaux à la fin du IIIe s. Cela va inciter beaucoup de propriétaires

qui accroissent l'insécurité de populations, déjà terrorisées par les catastrophes annoncées à l'approche de l'an 1000. Contrainte subie ou protection illusoire, la dépendance des hommes se généralise à tous les échelons d'une société que l’évêque Adalbéron de Laon, en 1015, divise entre ceux qui prient (oratores), ceux qui combattent (bellatores) et ceux qui travaillent (laboratores) – c'est-à-dire entre le clergé, la noblesse et le tiers état. Pour en savoir plus, voir l'article féodalité. L’émergence