Agir Moralement

légitimement un individu à faire (ou à ne pas faire) une action que si cette action porte préjudice à autrui. Pour soutenir cette thèse, énoncée dans la première phrase, John Stuart Mill récuse d’abord l’idée opposée : vouloir forcer un individu à agir (ou à ne pas agir) au nom d’un idéal de bonheur, de sagesse ou de justice est selon lui injuste. John Stuart Mill introduit alors une distinction conceptuelle qui lui permet de justifier sa thèse : il sépare la « contrainte » de la « persuasion » : si une communauté

de générosité, de désintéressement, de gratuité. Le mot «don» étant la racine du mot «donner», on comprend que l'on envisage le don comme un acte gratuit. Dans ces conditions, le don apparaît comme pieux. . Cela pose le problème suivant: pourquoi agir gratuitement ? Le don peut-il/doit-il être considéré comme étant son propre but ? Nous avons déjà constaté que derrière le don se cachait des intérêts, des peurs... Nous sommes convaincus que, pour devenir juste, il faut accomplir un acte juste, au

individu qui pourrait souhaiter son propre malheur à moins de tomber dans le plus grand masochisme, mais là encore, il y éprouve un certain plaisir. Au contraire, le respect du devoir semble s’opposer assez souvent au bonheur. Faire son devoir c’est agir selon sa raison, c’est faire ce qui est bien même si cela s’oppose à notre intérêt particulier et à nos désirs. Faire son devoir n’est donc pas immédiatement une partie de plaisir. Au contraire, il faut généralement lutter contre ses penchants, ses

gagner l’audience, sans avoir fait un acte qui puissent justifier l’allocution d’avant. C'est-à-dire qu’un politicien peut convaincre un ensemble de personnes, sans inclure un élément de la réalité. Ce discours, peut être qualifié comme un acte moralement condamnable, plus qu’il est un mensonge, déguisé. Ce deuxième axe, nous montre que la parole ne peut pas être conçut simplement comme une transmission d’information. Car il peut exister une volonté consciente du porte parole, de manipuler la

agées. ) ---> Finalement , qu'est ce qui nous pousse à agir conformément à la loi, à ne pas franchir les limites des règles ? Platon par le mythe de l'anneau de Gyges élucide ce mystère : " personne n'est juste volontairement mais par contrainte " . Gyges en possession d'un anneau magique à la capacité de pouvoir agir tel qu'il veut sans être vu , ni puni. ce mythe illustre le penchant de tous les hommes, si nous pouvons agir sans être vu , ni puni alors nous bravons l'interdit indépendamment

l’imprudence, l’inattention, le manquement à des règles de sécurité prescrites sont une faute non seulement juridique, mais également morale, lorsque c’est le sujet lui-même qui choisit de passer outre. Soit il se met volontairement en état de ne pas agir consciemment comme dans l’ivresse, soit il détourne son attention de sa propre décision, comme dans toutes les formes d’inattention comme dans la rêverie. Comment est-ce possible ? Pour cela, nous dit Alain on s’en remet à d’autres, voire on s’en

relations troubles avec sa mère. Son passé névrotique est ressurgi, il a été poussé à tuer cette femme qu’il disait trop aimer. Le code pénal limite la responsabilité des personnes atteintes par « un trouble psychique ou neuropsychique ». Agir inconsciemment est agir sans liberté car le propre de l’inconscience est son impossibilité d’être contrôlé par la conscience. Si l’on agit sans liberté, nous ne sommes pas responsables car on sait que la responsabilité a pour double condition la conscience et

vous n'avez pas envie de faire quelque chose, c'est la récompense ou la peur de la sanction qui vous motive. On peut donc agir sur la paresse par la motivation. Arthur : Mais la volonté, c'est comme la motivation ? Yves Michaud : Là, il y a deux façons de répondre. Certains philosophes disent que la volonté et la motivation sont des notions identiques et que l'on peut agir dessus. D'autres font de la volonté une qualité propre à l'être humain, une de ses caractéristiques. Si, sans motivations

Puis-je être sûr de bien agir ? (15/20) ------------------------------------------------- Commentaire du correcteur Prenez le soin de préciser une problématique en introduction. Rien n’est dit sur le "bien". Par la suite, et dès le début, un travail érudit qui ne pose toutefois pas dans leur ordre les problèmes que le sujet implique: vous "embrouillez" mes pistes, peut-être en conséquence d’une volonté maladroite de tout dire! Sachez mesurer votre progression: ce qui intéresse le correcteur est

de ce qui l'amoindrit ou le tue. L'obligation morale vise donc d'abord les faibles. L'obligation morale " s'enracine dans le refus universel de la mort " [2] et de la violence.   De la simple prudence au devoir • Agir d'après le calcul de mon intérêt, ce n'est pas agir moralement. Par exemple, ne pas voler par peur du gendarme, c'est faire preuve de prudence et non de moralité. Car que ferais-je si je n'étais pas vu ? Agirais-je comme le berger Gygès qui, rendu invisible par une bague magique