Agir Par Devoir Est Ce Renoncer Au Bonheur

Le crime passionnel est puni moins sévèrement qu’un crime commis de « sang-froid », parce que l’on reconnaît que la passion – l’amour ou la jalousie, par exemple – s’apparente à une forme de folie. Elle se substitue à notre volonté, nous faisant agir comme malgré nous. Phèdre sait que son amour pour Hippolyte est coupable, et pourtant elle ne peut s’empêcher de l’aimer (Racine, Phèdre). Si le passionné reste coupable des actes répréhensibles qu’il commet – c’est bien lui qui agit –, sa responsabilité

père, il se heurte à l’opposition du Sénat et de Rome qui interdisent une union avec une reine étrangère. Seul, il se prépare à expliquer à Bérénice qu’ils doivent renoncer à s’aimer. C’est dans la scène IV de l’acte IV, juste avant le dénouement final, que se situe le cœur de la tragédie. Il est tiraillé entre sa passion et son devoir. Et c’est ici que Titus, seul sur scène livre au spectateur ses conflits intérieurs. Lecture Problématique(s) - En quoi le choix du monologue permet-il à Racine

bonne fois une Philosophie morale pure qui serait complètement expurgée de tout ce qui ne peut être qu'empirique et qui appartient à l'Anthropologie ? Car qu'il doive y avoir une telle philosophie, cela résulte en toute évidence de l'idée commune du devoir et des lois morales, Tout le monde doit convenir que pour avoir une valeur morale, c'està-dire pour fonder une obligation, il faut qu'une loi implique en elle une absolue nécessité, qu'il faut que ce commandement : « Tu ne dois pas mentir », ne se

son sein se joue notre rapport au bonheur. Si nous désirons tous, en effet, être heureux, le bonheur n’a pas pour nous de signification univoque. Le désir est-il le moteur nous menant sûrement au bonheur ? Devons-nous pour ce faire satisfaire nos désirs, leur lâcher la bride et nous laisser galvaniser par leur puissance déchaînée ? En satisfaisant aveuglément nos désirs, nous nous égarons, nous nous aliénons et récoltons souffrances et insatisfactions. Le bonheur ne saurait être à ce prix. Aussi

RESUME DE L’ŒUVRE Le roman Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry fait ressortir l’importance que l’auteur accordait à l’action qui doit primer sur la réflexion. A son avis, ce qui fait « durer » les hommes sont leurs œuvres, la foi qui les pousse à agir et à mettre à défi l’obsession de l’existence ephémère. Le personnage de Rivière, tragique et sublime en même temps, soulève tant de questions! Par lui, l’auteur affirme que le but de l’existence humaine est de dominer consciemment la vie et non pas

que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles. Shakespeare BALZAC En amour, il y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie. Balzac (de), Honoré La richesse rend tout supportable, tandis qu'il n'y a pas de bonheur qui ne succombe à la misère. César Birotteau La gloire est le soleil des morts. La Recherche de l'Absolu -"L'amour n'est peut-être que la reconnaissance du plaisir. Le Père Goriot LAMARTINE Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé

il n’y à pas de règle. Pour survivre à cet état de nature pour Hobbs et s’épanouir pour Rousseau, les individus vont devoir renoncer à une parti de cette liberté et instituer un souverain. Le contrat social : les différentes théories du contrat social pensent que l’origine même de l’Etat réside dans une convention originaire entre les humains par laquelle ces derniers vont renoncer à une partie de leurs libertés ou droit naturel en échange de lois qui garantissent la perpétuation du corps social

porté au bien ? Cette question peut nous amener à nous enquérir sur est-ce que le bien recherché est-il personnel ou collectif ? En effet, le terme bien peut aussi être définit comme étant quelque chose de satisfaisant, de bon, nous menant au bonheur. Sommes nous alors réellement portés vers le bien d’autrui ou notre bien personnel ? N’il y aurait-il pas une part d’égoïsme dans notre quête ? De plus, on peut aussi interpréter bien comme étant quelque chose de matériel, d’utilisable à une fin

logique : ce qui n’est pas autrement (Exemple : un triangle a nécessairement 3 côtés) Contrainte : négation de la liberté imposée de l’extérieur (exemple : la loi morale est une contrainte puisqu’elle restreint notre liberté) Obligation : relève du devoir morale puisque personne ne peut me forcer à part moi-même : lutte contre ses penchants + relève de la volonté (exemple : je suis obligé d’aider mes parents) Aliénation : processus par lequel un individu est dépossédé de ce qui le constitue au profit

est en position de faire un mauvais usage de ses propres forces et ainsi de se nuire à soi-même. La question cependant est autrement plus délicate, lorsqu’il s’agit d’adultes instruits et responsables : à admettre même que tous nous ayons tendance à agir parfois à l’encontre de nos intérêts bien compris, est-ce assez pour assigner aux lois le rôle de nous en empêcher ? Que les lois m’interdisent d’attenter aux biens ou à la vie d’autrui, cela ne fait pas problème : effectivement, la loi a pour fonction