Agriculture sur brûlis

Tous droits réservés Proposition méthodologique pour l’évaluation des projets de développement agricole L’évaluation systémique d’impact Jocelyne DELARUE • Agence française de développement, AFD, Paris Hubert COCHET • AgroParisTech, UFR Agriculture comparée et Développement agricole Ce qu’il faut mesurer l’impact L’évaluation de unreposedes projets et/ou des programmes sur un principe simple : mesurer différentiel entre deux situations : celle résultant de la mise en place du projet

paradoxes de l’agriculture africaine a) Diversités des agricultures africaines. Malgré son actuelle croissance urbaine, l'Afrique reste un continent rural et agricole. Mais cette agriculture reste traditionnelle et fortement dépendante des conditions pluviométriques.(voir carte). Dans la zone intertropicale, elle est avant tout vivrière, faiblement mécanisée et extensive (agriculture itinérante sur brûlis). On y trouve localement une agriculture d'exportation dans de vastes plantations (coton, arachide

rurales et urbaines. On peut distinguer plusieurs mécanismes et formes de la déforestation et de la conversion de la forêt amazonienne en espaces agro-pastoraux : l’agriculture traditionnelle sur brûlis, les fronts pionniers, l’agrobusiness, l’exploitation forestière. L’agriculture traditionnelle sur brûlis est une forme de défrichement de la forêt pratiquée depuis plusieurs milliers d’années par les Amérindiens qui sont autochtones de l’Amazonie. Ce système agricole précolombien a été repris durant

qui ne prélève qu'une faible part des essences tropicales42, mais en contribuant néanmoins à la fragmentation forestière via les pistes nécessaires à l'exploration et au débardage, qui peuvent ensuite être utilisées pour un déboisement illégal, le brûlis, la chasse de viande de brousse, etc. • L'Urbanisation et l'artificialisation des forêts : Un nombre croissant de forêt sont sous inflorescence urbaine. Les dernières zones naturelles boisées sont de plus en plus fragmentées et mitées. Les forêts

000 à -2 000, fondé sur le maïs, le haricot puis le coton. _ Néo guinéen vers -8 000, fondé sur le taro. Tous ces foyers progressent dans l'espace car ils pratiquent l’abattis-brûlis, et il y a donc un appauvrissement rapide de la terre, ce qui les oblige à étendre la zone. Dans les régions forestières où l’abattis-brûlis est possible, l'agriculture domine. Dans les formations herbeuses ouvertes, peu fertiles, c'est l'élevage qui domine. Les sociétés agricoles sont sédentaires et les sociétés d'éleveurs

problème environnemental qui touche l’ensemble de la planète, la forêt amazonienne conserve malgré tout une forte valeur marchande. Il est en effet paradoxal de savoir que la forêt amazonienne est considérée comme le «poumon de la terre», et que les brûlis font du Brésil le 4e plus grand émetteur de carbone mondial. Il y a donc confrontation entre une valeur de type environnementale ou écologiste, qui opte pour la préservation de la forêt et de son écosystème, et une valeur de type économique qui caractérise

faibles densités de population. « Ces pays de civilisation et d’économie attardées » sont desservis par un milieu physique qui est présenté comme beaucoup plus défavorable que le milieu tempéré (insalubrité et pauvreté des sols). L’agriculture sur brûlis, itinérante, est présentée comme une adaptation aux conditions naturelles des régions chaudes et pluvieuses : « La corrélation établie entre les conditions physiques très semblables que présentent ces pays et les adaptations humaines est une des plus

les écosystèmes cultivés : une agriculture paysanne en bonne santé Par Laurent Levard, délégué général — Fédération Artisans du Monde L ’agriculture agit sur un objet de travail : l’écosystème cultivé. Le potentiel productif de celui-ci constitue sa fertilité. Dans la pratique, l’agriculture vise une double finalité : d’une part produire des biens, d’autre part reproduire la fertilité de l’écosystème. C’est du moins le cas de l’agriculture paysanne (ou agriculture familiale), qui est un mode d’agriculture

s'en suit une réduction subséquente des revenus des ménages qui vivent essentiellement de l'activité agricole. Cependant, avec l'augmentation annuelle de la population du secteur, il y a peu de chance pour une agriculture durable, respectueuse de l'environnement. Mots clés : Cheptel, agriculture, environnement. ABSTRACT The lands and the forestry cover in the Hill department especially in Bantè municipality have been out of exploitation. As a result the population increases very rapidly and the cultivation

développement, inéluctable selon beaucoup d’observateurs, de consommations de céréales et de protéines animales d’origine extérieure ne pouvant être fournies localement, régulièrement et à des petits prix compétitifs. Le scénario tendanciel de la FAO, Agriculture Hori: zon 2000, prévoit ainsi une dégradation du taux d’autosuffisance céréalier qui tomberait de 85 Yo à 56 Yo en Afrique subsaharienne, entre 1980 et 2010. Au point que l’on a pu penser que l’Afrique allait produire ce qu’elle ne consommait plus